Pas
en nos noms! Plus de sanctions
économiques: le peuple irakien a assez
souffert!
(Trad. libre de: Not in our names! No
More Economic Sanctions: The Iraqi People Have Suffered
Enough!)
Le 20 mars 2002, le International
Herald Tribune a publié une page entière
affichant une déclaration exigeant la levée
immédiate des sanctions économiques sur l'Irak. Des
personnes éminentes du Canada (David Suzuki, Margaret
Atwood, Anton Kuerti et Naomi Klein) se sont joints à
des parlementaires canadiens et aussi à
l'Archevêque Desmond Tutu, à des anciens chef
d'État, des leaders religieux, des auteurs
chevronnés, des savants, des artistes, des chefs
syndicaux et à plusieurs groupes militants pour les
droits humains à travers le monde pour dénoncer
les sanctions sur l'Irak.
Plus précisément,
cette déclaration nomme les sanctions une des
«grandes injustices de notre époque».
De plus, elle est signée par Hans von Sponeck,
Denis Halliday et Jutta Burghardt, trois officiers de l'ONU
qui ont servi en Irak, mais qui ont quitté leur poste
en signe de protestation contre les sanctions.
Cette déclaration dénonce
aussi le nouveau régime de sanctions dites
«intelligentes» proposé par les gouvernements
états-uniens et britanniques (et désormais
appliqué) en avertissant que ce régime va
consolider davantage la pauvreté en Irak. Avec
cette nouvelle résolution modifiant en fait uniquement
le programme humanitaire de l'ONU, l'Irak ne peut pas
davantage payer ses professeurs-es, infirmiers-ières,
docteurs ou ses fonctionnaires qui maintiennent les services
et l'infrastructure.
Iraqi
Dates Sales Make a Symbolic Breach in Sanctions
par Daniel Nelson (publié le 1er février 2002 dans
One World/UK). En
anglais.
Extrait (trad. libre):
La semaine dernière, deux membres du
Parlement européen, Eurig Wyn du Welsh nationalist
party Plaid Cymru et Caroline Lucas du Britain's
Green Party, ont vendu des dates dans le bâtiment
du parlement à Bruxelles.
Kofi
Annan se préoccupe de l'insuffisance des recettes
pétrolières pour financer les efforts de secours
iraquiens (Iraq: Annan concerned over shortfall of
oil revenues to fund relief effort)
(Communiqué de presse de l'ONU, 21 nov. 2001). en
anglais
Ce communiqué est important, car
il s'agit d'un des rares communiqués de presse de l'ONU
qui affirme des vérités de manière claire.
Kofi Annan confirme certaines informations au sujet de
la crise vécue par le peuple irakien que nous tentons de
faire connaître. Malheureusement la version
française est extrêmement réduite et ne
contient pas les informations critiques en question.
Extrait (trad. libre) :
De plus, le nombre élevé de
blocages des contrats pour des pièces de rechange et pour
des biens humanitaires, appliqués par le comité du
Conseil de sécurité qui supervise les sanctions
contre l'Irak, est «inacceptable» [citation de Kofi
Annan]; pour une valeur totale de blocages établie
présentement à 4 milliards (US).
(...) Ce fait, combiné avec une
infrastructure inadéquate pour l'eau et les systèmes
sanitaires, a contribué a une augmentation de plus de
trois fois du nombre de diarrhées chez les enfants qui
constitue «une des causes principales» du taux
élevé de mortalité des enfants en Irak.
La
Grande Bretagne nie un rapport comme quoi elle voulait
cesser de bombarder l'Irak (Trad de: UK Denies
Report That It Wants to Stop Iraq Bombing,
Bloomberg, Jan. 8, 2001). En
anglais
Extrait (trad.
libre):
Le gouvernement britannique nie un rapport
comme quoi il avait l'intention d'informer l'administration
Bush qu'il voulait cesser le bombardement du sud de l'Irak par
les États-Unis et la Grande Bretagne. Le
rapport a été cité dans le journal le Guardian
où aucune source était nommée.
Nouvelles,
du mois de mars 2000, sur les développements
vis-à-vis du mouvement anti-sanctions, en particulier
au Canada.
• Démissions du Coordonnateur du programme
humanitaire de l'ONU en Irak ET de la Responsable à
Bagdad du Programme Alimentaire Mondial (PAM)!
• Résolution anti-sanctions du Bloc
Québécois;
• Campagne d'action contre les sanctions d'Amnistie
Internationale;
• Prise de position de l'Église orthodoxe du
Canada;
• Plusieurs entrevues et articles suite à la
délégation québécoise-canadienne en Irak;
• Audiences sur les sanctions du Comité
parlementaire permanent sur les affaires étrangères
(mars 2000);
• Cartes postales d'OCVC "Arrêtons le
génocide".
Transcriptions
du Comité parlementaire permanent sur les affaires
étrangères (angl. SCFAIT), à Ottawa,
Canada (mars 2000), lors duquel des citoyens canadiens (et
québécois), des leaders sociaux et des
parlementaires ont pu s'exprimer au sujet des sanctions contre
l'Irak.
Transcriptions choisies:
• Dr.
Sheila Zurbrigg (Professeur, Dalhousie University):
• Physicians for Global Survival.
mars 21, 2000. En
anglais
• Mme
Françoise David, Présidente de la
Fédération des femmes du Québec
mars 21, 2000.
• Denis
J. Halliday (Ireland), ancien Assistant secrétaire
général de l'ONU et Coordonnateur humanitaire de
l'ONU à Bagdad, Irak 1997-98. (Notes pour le
Briefing of the SCFAIT, Ottawa, Canada on 23 mars
2000). En anglais
Paying
the Price: Killing the Children of Iraq
Certainement le meilleur film
documentaire sur ce sujet (Dirigé par Alan Lowery,
Produit par Carlton International, Produit, écrit et
présenté par John Pilger en 2000). John
Pilger, un journaliste britannique qui a reçu de nombreux
prix.
Le lien ci-dessus mène à 14
'clips' (pour RealPlayer) du documentaire (sur le site de
Pilger) et bien plus sur cette crise et d'autres causes
rapportées par Pilger.
Le DroitVP aimerait mentionner
que ce documentaire décrit le Crime de guerre le plus
évidant que nous puissions imaginer (voir le Clip 2:
Felicity Arbuthnot reports on the Bashiqa bombing). Le
'Clip 2' n'explique pas aussi clairement que le documentaire
complet, mais en somme, 4 enfants, 2 adultes et un troupeau de
300 moutons ont été directement assassinés par
un avion de chasse. Il n'y avait aucun bâtiment ni
cible possible et, étant donné qu'il s'agissait
d'une plaine élevée, nous présumons que le
pilote pouvait voir ce qu'il tuait. De plus, le pilote a
lancé plus d'une attaque: ce n'était pas une erreur.
Quiconque a ordonné ce Crime de guerre,
mais aussi le pilote, devraient être identifiés et
amenés devant la justice (Le DroitVP n'a malheureusement
pas les moyens ni le temps de faire valoir ce cas).
Un éditorial du prestigieux journal médical
britanique, Le Lancet, affirme que le system
médical irakien lutte sous des sanctions de guerre.
'Iraq
medical system struggles under war sanctions'
(Alan Mozes, Reuters Health, 29 mai, 2000; cité dans
'Yahoo! News: Health Headlines'). En
anglais.
Extrait
(traduction):
Ayant voyagé d'un bout
à l'autre de l'Irak, comme membres d'une
délégation pour la santé publique pour examiner
les effets de l'embargo intellectuel en mai 1999, les auteurs
notent que l'interdiction aux docteurs irakiens de participer
à des conférences médicales, tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Irak, existe
côte-à-côte avec une dégradation presque
totale de l'infrastructure technique; un effondrement qui a
engendré un manque généralisé et actuel
des approvisionnements et équipements médicaux,
ainsi qu'un accès inadéquat à l'Internet et aux
services téléphoniques de base.
Info
Science (France), Iraq
: un embargo intellectuel presque sans faille.
Dans les collèges de médecine irakiens le
système D prime comme dans d'autres pans de la
société. L'embargo auquel est soumis l'Iraq
depuis une décennie affecte essentiellement la
population.
The Orlando Sentinel, "Try
explaining to an Iraqi mother why her child is dead"
(Trad.: Essayez d'expliquer à une mère irakienne
pourquoi son enfant est mort), par Charley Reese,
Journaliste. 27 jan. 2000. (va ouvrir dans une
nouvelle fenêtre) Un des premier 'journaux de
masse' a clairement déclarer les effets génocidaires
des 'sanctions'!
Extrait (traduction libre) :
«(...) Mais comment est-ce que 500,000 enfants irakiens
que nous avons déjà tués vont le
renverser?»
«George Bush et
l'Armée des États-Unis n'ont pas réussi à
le renverser. Deux rébellions à l'instigation
du 'Central Intelligence Agency' n'ont pas réussi à
le renverser. D'innombrable tentatives d'assassinats
l'ont à peine égratigné. Alors pourquoi
croyons-nous que tuer 4,500 enfants par mois va le
renverser?»
«(...) ce nombre d'enfants
morts provient des chiffres de l'ONU, et non de l'Irak.»
Un
dossier spécial sur l'Irak du New Internationalist!
|
Prise de position d'Amnistie internationale: Les
droits humains en jeu
(trad. officielle d'AI de: Human rights in the balance),
par Irene Khan, Secrétaire-générale d'Amnistie
Internationale, 23 sept. 2002 (Index AI : MDE 14/011/0).
Extrait:
(...) Ces sanctions ont porté atteinte aux droits à la
nourriture, à la santé, à l’éducation
et, dans de nombreux cas, à la vie de centaines de milliers
de personnes, dont beaucoup d’enfants. Certains
assurent que le gouvernement irakien manipule
délibérément les sanctions dans un objectif de
propagande. Cela ne décharge cependant en aucune
manière le Conseil de sécurité des Nations unies
de sa part de responsabilité pour n’avoir pas entendu
les appels à la levée de toutes les sanctions qui
entraînent de graves violations des droits de la population
irakienne.
Discours
à la "Baghdad Conference", 7 Mai 2002, Svend
Robinson, MP
(Des parties du discours sont en
français, mais la majorité est en anglais.)
Note : Svend Robinson est un parlementaire
canadien élu, membre du Nouveau Parti Démocratique
(NPD). Il est une personne de courage, de justice et de
paix. Il est un des rares politiciens-nes du Canada a
avoir le courage de dire ce qui est juste au lieu de ce que le
gouvernement des États-Unis voudrait entendre.
Une
‘nouvelle’ politique vis-à-vis
l’Irak: Si on essayait le droit
international et la compassion? (Genève
/ Dublin, 29 mai 2001), Par Hans von Sponeck (Coordonnateur
humanitaire des Nations Unies pour l’Irak, 1998-2000) et
Denis Halliday (Coordonnateur humanitaire des Nations Unies
pour l’Irak, 1997-1998).
Hans von Sponek devient un autre représentant
officiel de l'ONU, en service en Irak, à exiger la
levé des 'sanctions'! Article,
en anglais, du New York Times écrit le 20
sept.1999.
'US,
Britain urge UN official in Iraq to quit':
un article du Financial Times. En
anglais. Ajouté le 21 nov. 99
Extrait:
Selon des diplomates
occidentaux d'expérience, les États-Unis et la
Grande Bretagne font pression pour que Hans Von Sponeck, le
coordonnateur humanitaire de l'ONU à Bagdad,
démissionne.
Cette poussée pour se
débarasser de M. Von Sponeck est motivée par une
frustration envers ses déclarations publiques au sujet
des effets débilitants des sanctions de l'ONU contre
l'Irak qui durent depuis maintenant neuf années.
500.000
enfants irakiens morts depuis le début des
sanctions (Reuters sur Yahoo!, vendredi 21
juillet 2000)
Extrait :
"Nous estimons que
peut-être un demi-million d'enfants de moins de cinq ans
sont morts, ce qui n'aurait pas été le cas si le
déclin de la mortalité constaté au cours des
années 1970 et 1980 s'était poursuivi durant les
années 1990", a déclaré à Reuters Anupama
Rao Singh, directrice régionale de l'Unicef.
Décision
de la Sous-Commission des droits de l'homme 2000/112:
« Situation humanitaire de la population iraquienne
», Conseil économique et social des Nations Unies
(ECOSOC).
Leur décision est un seul
paragraphe qui en dit très long. Fortement
recommandé!
Extrait:
(...) des mesures telles que les embargos doivent être
limitées dans le temps, ne devraient en aucune
manière affecter des populations civiles innocentes
et, pour d'évidentes raisons humanitaires, devraient
être levées même si les objectifs
légitimes visés n'ont pas encore été
atteints (...)
Résolution
de la Sous-Commission des droits de l'homme 2000/25:
« Conséquences néfastes des sanctions
économiques », Conseil économique et
social des Nations Unies (ECOSOC).
Extrait:
Consciente que les organes compétents des Nations
Unies doivent de toute urgence examiner certains régimes
de sanctions à la lumière de l'analyse faite par M.
Bossuyt,
1. Demande de nouveau instamment à tous les
États concernés de reconsidérer les mesures de
ce type qu'ils ont adoptées ou auxquelles ils ont
apporté leur appui, quand bien même les objectifs
légitimes visés n'ont pas encore été
réalisés si, après un délai raisonnable,
ces mesures n'ont pas conduit aux changements souhaités
sur le plan des politiques (...)
Conséquences
néfastes des sanctions économiques pour la
jouissance des droits de l'homme
- Document de travail établi par M. Marc Bossuyt
(pour la Sous-Commission de la promotion et de la protection
des droits de l'homme de l'ONU).
Extrait:
Les sanctions contre l'Iraq sont
les plus complètes et les plus rigoureuses jamais prises
contre un pays. La situation actuelle est extrêmement
grave. Les infrastructures dans les domaines des
transports, de l'énergie et des communications ont
été dévastées pendant la guerre du Golfe
et n'ont pu être reconstruites du fait des sanctions.
Le secteur industriel est totalement
désorganisé, et la production agricole a
considérablement pâti. Mais le
phénomène le plus alarmant est la crise qui a
frappé le secteur de la santé depuis l'imposition
des sanctions.
Comme l'ont établi des
organismes des Nations Unies, des ONG, des organisations
humanitaires et de défense des droits de l'homme, des
chercheurs et des dirigeants politiques, les sanctions contre
l'Iraq ont engendré une catastrophe humanitaire
comparable aux pires catastrophes de ces dernières
décennies. La question du nombre exact de
décès directement imputables aux sanctions suscite
de vives controverses, d'autant plus que les données bien
attestées sont rares : les estimations vont de 500 000
à 1 500 000 victimes, la majorité d'entre elles
étant des enfants. (...)
Citations
de personnes éminentes sur les dites «sanctions
économiques». Ça vaut
vraiment la peine de lire! En
anglais. Modifié le 19 juillet 2000
En 1996, lors
d'une émission de 60 Minutes ("Punishing
Saddam", 12 Mai,1996) sur CBS, Lesley Stahl a demandé
la question suivante à la Secrétaire d'État
des États Unis, Madeleine Albright:
Nous
avons entendu qu'un demi million d'enfants étaient
morts [en Irak]. Je veux dire, c'est plus d'enfants
décédés qu'à Hiroshima. Et vous
savez, est-ce que le prix en vaut vraiment la peine?
Albright a répondu,
Je
crois que c'est un choix très difficile, mais le
prix... nous croyons que le prix en vaut la peine.
(Elle était ambassadrice américaine à l'ONU
à l'époque. Traduction libre.)
Résolution
du Parlement européen sur la situation en Irak
(Procès Verbal du 13/04/2000 - Edition provisoire).
Cette résolution est fort intéressante car
elle demande que des mesures politiques et diplomatiques
soient prises pour que les sanctions soient levées
d'urgence et elle exige du Conseil de Sécurité de
clarifier certains points qui maintiennent sans fin les
sanctions en place ainsi que de mettre fin aux bombardements
illégaux et constants des États-Unis et de la Grande
Bretagne.
Extrait :
D. considérant que de nombreux organismes
internationaux ainsi que plusieurs ex-responsables de l'ONU
chargés de la surveillance du programme "Pétrole
contre nourriture" dénoncent les conséquences
tragiques de cet embargo sur la population irakienne et que
certains sont allés jusqu'à démissionner de
leurs fonctions,
E. considérant que l'UNICEF estime à plus
d'un demi-million le nombre d'enfants qui ont péri (...)
1. appelle, pour des raisons d'humanité, le
Conseil, la Commission et le Haut Représentant de la PESC
à agir pour [...] que, par conséquent, la levée
de l'embargo soit proclamée de façon urgente ...
Irak:
Paris critique implicitement les blocages de Washington
(Reuters: 10 mars 2000. Sur Yahoo! France: Actualités).
Extrait:
Les autorités françaises ont critiqué le
blocage par le Comité des sanctions des Nations unies des
contrats humanitaires destinés à l'Irak. ...
Anne Gazeau-Secret, porte-parole du ministère des
Affaires étrangères, [...] a rappelé qu'Hubert
Védrine avait écrit au représentant des Nations
unies pour lui affirmer qu'il «était inutile
d'infliger à la société irakienne des
souffrances déstructrices pour garantir la
sécurité à laquelle aspirent légitimement
les voisins de l'Irak».
Recommandations
(5ième rapport) du Comité permanent des
affaires étrangères et du commerce
international du Canada
(fichier PDF pour Acrobat
Reader). Essentiellement, celui-ci est en accord
avec nous, mais le gouv. du Canada n'écoute pas.
La
position du gouvernement canadien sur ces sanctions.
Extrait:
...en envoyant la frégate canadienne de patrouille NCSM
Calgary dans le golfe Persique...
"Le Canada assure l'application des sanctions de l'ONU
imposées à l'Iraq depuis les 10 dernières
années..."
Le ministre des Affaires
étrangères, M. Lloyd Axworthy, et la ministre de
la Coopération internationale, Mme Maria Minna, ont
annoncé aujourd'hui des mesures d'aide humanitaire
de l'ordre de 1 million de dollars à l'intention
de l'Iraq [comparez à l'info ci-dessous].
Les coûts de la
participation canadienne à la Guerre du Golfe
- Cyberjournal de Radio Canada International, 7 jan. 2002.
La participation du Canada
à la Guerre du Golfe il y a dix ans, et la supervision
militaire des sanctions économiques adoptées par
la suite contre l'Irak, auront coûté plus d'un
milliard de dollars aux contribuables canadiens.
C'est ce que rapporte le journal National Post,
de Toronto, en citant une étude du ministère de la
Défense. Selon cette étude, les
dépenses, de 1991 à 1999, se sont
élevées à 900 millions de dollars.
Depuis 1999, les coûts ont été de 147
millions. Ces dépenses incluent les salaires des
membres des forces armées canadiennes, et l'entretien
de l'équipement.
Notes: La version anglaise, quant
à elle, ajoute que le Canada a contribué, lors de
la Guerre du Golfe de 1990-91, 12 avions de transport, 26
avions de chasse et une hôpital mobile. Pour un
total d'environ 4500 Canadiens ayant servis lors de cette
guerre.
« Le Canada aide un 'génocide' en Irak:
un ex-fonctionnaire de l'ONU. Les sanctions tuent,
déclare un ex-fonctionnaire de l'ONU »
(Trad. de: Canada aids `genocide' in Iraq: Ex-U.N.
official. Sanctions kill, says former U.N. official),
par Allan Thompson, Toronto Star Ottawa Bureau (15,
déc. 1999).
En fait, Denis Halliday (la personne
interviewée), était Assistant
Secrétaire-général de l'ONU et coordonnateur
du programme humanitaire en Irak, mais il a quitté
l'ONU en protestation contre les effets des sanctions sur la
population irakienne.
Extrait
(traduction) :
Le Canada contribue à un
génocide en Irak par son support aux sanctions contre
ce pays, déclare l'ancien chef du programme
'Pétrole-contre-Nourriture' de l'ONU. (...) ''Il
n'y a aucun signe du souci canadien traditionnel
vis-à-vis des causes et des lois associées aux
droits humains. C'est surprenant. (...) ''Si les
gens du Canada savaient ce qui se passe en leur nom,
l'impact sur la famille irakienne moyenne, ils seraient
horrifiés'', a dit Halliday.
Lettre envoyée à Lloyd Axworthy, Ministre
canadien des affaires extérieures, par le
mouvement canadien (divers groupes et individus) contre les
'sanctions' exigeant un changement de politique et
déclarant ces 'sanctions' extensives un Crime contre
l'Humanité (dans le sens très réel et
légal). 'Cliquez'
pour la lire
Extrait:
En somme, le bombardement de
cibles civiles et économiques en 1991 a été
délibéré. L'imposition des sanctions a
également été délibérée.
Et leur application continue, en dépit des
rapports sérieux et indépendants qui
révélaient leurs effets meurtriers à grande
échelle, a été
délibérée. La secrétaire
d'État américaine Madeleine Albright a
déclaré, sans le moindre scrupule, que la mort
d'un demi million d'enfants irakiens est un prix raisonnable
à payer pour atteindre les objectifs de la politique
américaine dans cette partie du monde. En regard
du droit international, tout cela constitue rien de moins
qu'un génocide. Un génocide auquel le Canada
a collaboré activement.
Communiqué
de presse: Une coalition affirme que les
« sanctions ciblées ou intelligentes »
n'auront aucun impact sur la crise humanitaire en Irak.
(Trad. de: Coalition says "smart sanctions" will
have no impact on humanitarian crisis in Iraq.) En
anglais
Extrait (trad. libre):
Une coalition canadienne
d'ONG, d'églises et de regroupements civiques affirment
que la nouvelle proposition pour des supposées «
sanctions ciblées » (smart sanctions) mise
de l'avant par les États-Unis et la Grande Bretagne, ne
fera rien pour résorber la crise humanitaire en Irak
vielle de 11 ans qui a coûté la vie à 1.5
millions de personnes.
L'Association québécoise des organismes de
coopération internationale (AQOCI), regroupant
une quarantaine d'organismes de solidarité
internationale (ex. connus: Cardinal Léger et ses
Oeuvres, Développement et Paix, Jeunesse Canada
Monde, OXFAM-Québec, etc.) a écrit une lettre au
gouvernement canadien intitulée Prise
de position concernant le bombardement contre l'Irak. Ajouté
1 Nov. 1999 Le lien vers
l'original est mort; nous allons le retrouver sous peu.
Extrait:
Nous demandons au
gouvernement canadien de réviser ses positions
concernant la crise irakienne et de se dissocier
publiquement des politiques de Washington liées de
façon trop évidente à la politique interne
américaine. ... Ce blocus économique est loin
d'atteindre ses objectifs politiques et il constitue des
représailles inhumaines contre une population civile
déjà éprouvée sévèrement par
les effets de la guerre de 1991.
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